De plus en plus répandu dans les boutiques européennes, les bars à chicha, mais aussi boîtes de nuit, les hôtels de luxe, centres commerciaux ou encore certains restaurants, le narguilé est selon la définition donnée par le dictionnaire Larousse « une pipe composée d’un flacon rempli d’eau parfumée, que la fumée traverse avant d’arriver à la bouche. »
Son origine étymologique vient du persan « nargil » (نارگیل) signifiant « noix de coco » parce que les premiers exemplaires auraient été fabriqués à partir de ce fruit exotique. Présente dans divers cultures et pays du monde, la pipe porte d’autres noms comme nargil, ghelyan, chicha, shisha, arguileh, houka ou bien chilam. Le narguilé peut être utilisé de façon simultanée par plusieurs fumeurs. Les manufactures françaises de luxe telles que Saint-Louis, Baccarat et Christofle fabriquèrent des narguilés, véritables œuvres d’art, jusqu’en 1914. Ces modèles étaient bien souvent offerts à des diplomates.
Le narguilé est un assemblage de plusieurs pièces dont le rôle est spécifique.
Pour fonctionner, le narguilé doit avoir son bol rempli à moitié d’eau. Il faut ensuite immerger la pipe dans le réservoir et la reliée à la cheminée et au tuyau. Avant d’atteindre la bouche du fumeur, la fumée traverse l’eau pour être filtrée.
Spécifique au narguilé, le tabamel, appelé aussi abamel, ressemble à une pâte et demeure le tabac le plus appréciés des utilisateurs occidentaux. Il contient en général 30% de tabac pour 70 % d’un mélange de mélasse, miel et fruits ou fleurs. Il existe un large catalogue d’arômes et goûts pour le tabamel. Il est aussi possible de trouver des mélanges sans tabac.
C’est une espèce de tabac pur très fort. Pour le fumer, il faut former une petite balle que l’on humecte avec de l’eau.
Avec ses origines indiennes, ce tabac est un mix entre les 2 précédents types puisque l’on trouve des fruits et des huiles dans sa composition. Son utilisation se fait surtout dans la péninsule arabique.
Alors que l’on estime qu’il y a environ 100 millions d’utilisateurs de narguilé dans le monde, on peut se demander si cette pratique est nocive pour la santé. Une séance de narguilé expose le fumeur à un volume de fumée plus important que celui d’une cigarette, mais la concentration en nicotine y est pus réduite. Le narguilé peut d’ailleurs être utilisé pour le sevrage à la nicotine. Pour éviter la transmission de maladies contagieuses (herpès, tuberculose, hépatite…) on préférera lors d’un emploi collectif d’un narguilé, utiliser un embout individuel jetable. Les femmes enceintes devront s’en abstenir tout comme de la cigarette.
Avez-vous déjà participé à une séance de narguilé ? Qu’en avez-vous pensé?
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