Ce n’est pas le nom de la prochaine série estivale télévisée de France 2 ! Mais l’épisode cévenol est une perturbation climatique qui a légèrement plombé mes vacances dans le Sud !
Munie de mon titre de transport, en règle, j’étais décidé de partir à Narbonne pour y passer quelques jours. J’allais pouvoir y découvrir le riche patrimoine de cette ville surnommée, la fille aînée de Rome hors d’Italie. Autant dire qu’avec une réputation pareille, les découvertes architecturales et culturelles allaient m’apporter un peu de soleil dans la grisaille ambiante de ma Champagne.
Assise dans mon train à destination de la grande sœur de Rome, je rêvais déjà aux cigales, au soleil et farniente qui n’étaient plus qu’à quelques heures de rails. Mais c’était sans compter sur les épisodes cévenols dont je n’avais jusque là jamais entendu parler, comme la plupart des gens du Grand Est ! Arrivée à Montpellier, impossible de continuer plus loin par le train. Et pourquoi ? A cause d’un épisode cévenol ! A coup sûr j’aurais préféré être devant une série fleuve ou un soap opéra télévisée que stoppée ici à cause des frasques climatiques et des flaques provençales !
Ciel provençal lors d’un épisode cévenol
Appelé aussi orage cévenol, ou pluies cévenoles, l’épisode cévenol est une sorte de précipitation qui se rencontre, comme son nom l’indique dans les Cévennes et le piémont cévenol. Il se produit exclusivement en automne lorsque la Méditerranée est suffisamment chaude pour s’évaporer. Souvent violents ces perturbations entraînent avec elles des inondations importantes et des orages impressionnants.
Quand il s’annonce, l’épisode cévenol est caractérisé par l’arrivée de gros nuages provenant du golfe du Lion. Accompagnés de vents de sud à sud-est très humides, les masses nuageuses provoquent des pluies sur les massifs montagneux qui se gonflent et s’étalent jusqu’en plaine.
Moi dont les papilles espéraient profiter un peu aussi d’oenotourisme, je n’étais pas prête de goûter à la Carthagène narbonnaise ! Car ce qui pissait à seau en quelques jours, ce n’était pas moins de 200 et 400 mm de flotte torrentielle !
Il m’a fallu prendre le taxi pour rejoindre mon lieu de villégiature. C’est depuis la chambre que vous écris, au lieu d’être bercer par les cigales, ce sont les gouttes de pluie qui font mon quotidien !
Crédit photo : Dorothée Taverne
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