Pièce rapportée lorraine, il m’a fallu une certaine acclimatation au « patois » (bien différent de la langue des oiseaux) utilisé dans ma belle-famille champenoise. A l’heure des repas dominicaux et des conversations allant bon train, entre ces « agis » (êtres familiers d’un lieu), il m’arrive souvent d’être larguée, tant le vocabulaire usité fait l’effet d’une langue étrangère !
Que répondre quand Belle-maman s’esclaffe, en désignant sa voisine de pallier; « Elle est si maigre qu’on aperçoit les « acouples » sous ses afflûtiaux » ? Rien, si ce n’est d’approuver que les omoplates de la jeune fille sont très saillants et se laissent aisément entrevoir à travers ses habits en mauvais état !
J’avoue que dans ces circonstances, j’ai bien du mal à me sentir « allurée » (à l’aise dans mon comportement). Mon « homme » et « patron » (souvent employés dans le sens de mari), qui n’est pas un « choumaque » (individu étrange, bizarre et peu sociable) « gueurli » (ridé, sec et ratatiné) profite de ma confusion pour se resservir une plâtrée de gros pieds (cèpes). Rien à voir avec moi qui « pluchotte » ou « béquille » (manger sans appétit). Il ne veut bien évidemment jamais « m’embistrouiller » (plonger dans l’embarras).
Quand les échanges verbaux incompréhensibles m’insupportent au plus haut point, je m’en vais « haricoter » dans mon coin. Il s’agit pour moi de bricoler et de me livre à des occupations de faible rapport. Mais rassurez-vous, jamais, dans cette famille, on ne me prend pour une niquedouille (sotte). Même « Nononcle » Robert (un parent proche de ma belle-famille) ne me traite pas de nunuche (niaise) ou de nice ( stupide). Et même si dans l’assemblée, ça nicasse souvent (ricaner bêtement), nom des os !(interjection marquant la surprise), ils se trouvent bien peineux (éprouvent de la peine) de me voir si étrangère à leurs palabres.
Alors pour détendre l’atmosphère, des petits-cousins m’invitent souvent dans les « patouillats » (flaques) de la « pleu » (friche) ! Pas question cependant, après cette partie de rigolade de « patasser » (piétiner avec des chaussures sales) !
Après ces confidences d’une gendresse (belle-fille), il me faut cesser de « berlauder, bacuter et guinander » (perdre son temps de façon insignifiante ). Au revoir !
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