Quand j’étais enfant, nous allions souvent passer l’hiver dans les Alpes. On nous prêtait un chalet au luxe sommaire, planté dans une pente qu’il fallait escalader dès notre arrivée. Derrière ce logis de montagne, se trouvait des cailloux emprisonnés dans des cages grillagées. J’appris bien plus tard, que ces installations se nommaient des gabions, lorsque malencontreusement je rendis dessus une raclette trop copieuse ! 40 ans après, j’entends encore, la remarque de mes parents « Il ne faut pas dégobiller dans les gabions » ! (Belle allitération ! vous me direz)
En ingénierie, les gabions sont constitués d’une boîte ou d’un panier prismatique rectangulaire, rempli de pierres ou de terre, de vannerie ou de treillis métallique en acier inoxydable ou en fer galvanisé à faible teneur en carbone. Les opérations d’assemblage et de remplissage des pierres ne nécessitant aucune expertise, les gabions peuvent être utilisés pour réaliser des travaux qui, autrement, demanderaient beaucoup plus de temps et d’opérateurs spécialisés. La plupart du temps, ils sont réalisés avec des treillis électrosoudés, en raison de leur plus grande rigidité, de leur beauté et de leur résistance aux contraintes. Ils fonctionnent dans leur ensemble de manière monolithique grâce à la densité du remplissage, réalisé avec des tiges en acier galvanisé d’un diamètre compris entre 3 mm et 10 mm, selon les besoins. En raison de leur perméabilité, ils laissent passer l’eau à travers eux, soulageant ainsi les fortes contraintes dues à la pression hydrostatique qui s’accumulent derrière les murs. Une autre particularité de ces structures est leur très bonne intégration à l’environnement, permettant le développement de la végétation et la vie de la faune autochtone du lieu.
Les dimensions finales des gabions sont déterminées en fonction des besoins et des exigences du chantier en question.
L’apparition des gabions remonte à 3000 avant J.-C. sur la côte centrale du Pérou, où les bâtisseurs utilisaient cette technique nommée shicras. Il s’agissait de sacs en fibres végétales remplis de blocs de pierre, avec lesquels ils remplissaient les plates-formes des temples en les plaçant légèrement à l’écart. De cette façon, ils obtenaient la stabilité des structures. Les shicras avaient une fonction antisismique.
En 700 avant J.-C., en Egypte, les Egyptiens construisaient des barrages sur les rives du Nil en utilisant des paniers en fibres naturelles. Au XVIe siècle, pendant les guerres, les ingénieurs utilisaient des paniers en osier remplis de terre, appelés « gabbioni » ou « grandes cages » par leurs inventeurs italiens, pour fortifier les sites militaires et renforcer les berges des rivières.
Et le stone balancing ? vous connaissez ? C’est aussi un empilement de cailloux.
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