Et bien, c’est clair : votre chérie souffre de misophonie. Elle ne supporte pas de vous entendre manger, mâcher, croquer etc….
Ne paniquez pas ce n’est pas une maladie honteuse, même si elle est quasiment incurable, mais c’est un trouble qui se caractérise par une « haine du son » comme son étymologie l’indique. Rarement diagnostiqué, ce trouble, pourtant très commun a été clairement identifié en 1997. Déclenchée par des bruits divers, de fréquences variées, cette « haine » produit des réactions très fortes chez ceux qui sont exposés à ces sons. Encore assez méconnue, cette maladie a du mal à être classifiée par les scientifiques. Pour certains, il s’agirait d’une mauvaise connexion du système nerveux (Pawel Jastreboff), d’autres pencheraient plus pour un trouble psychiatrique ou un réflexe d’aversion de type pavlovien et d’autres encore estiment qu’il s’agirait d’une mauvaise évaluation des signaux neuronaux se produisant dans le cortex cingulaire antérieur et le cortex insulaire.
Il semblerait que l’on puisse être misophone dès nos premières années et que cela empire avec le temps. Pas de chance pour vous!
Jugés comme des bruits normaux, par les personnes qui ne souffrent pas de ce trouble, certains sons, déclenchent de très fortes émotions de colère, répugnance et aversion chez les misophones.
Il y a le « slurp » résultant de l’aspiration de la bonne soupe aux oignons de mamy et tous les sons liés à la mastication (mâcher de la glace pilée ou un chewing-gum, le fait de croquer, boire, déglutir) mais aussi toute une flopée de bruits divers et variés : raclements de gorge, brossage des dents, respiration, reniflements, éternuements, fredonnements, sifflements, bâillements, toussotements, rires, ronflements, cliquetis du clavier ou de la souris, le tictac d’un réveil ou d’une horloge et même le chant !
Autrement dit, vous pouvez vous estimer heureux qu’il n’y ait que votre façon de manger qui insupporte votre épouse parce que côté ronflement, il y aurait de quoi dire !
Par contre la mauvaise nouvelle, c’est qu’il n’existe à ce jour aucun traitement efficace pour « guérir » de ce trouble. La seule façon de réduire les débordements d’humeur en présence des sons jugés insupportables est d’utiliser des protections auditives ou de chausser des écouteurs pour n’entendre que la musique, qui elle, adoucie les mœurs !
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Il faut bien noter que ce n'est pas un problème de son ou de bruit, il s'agit d'une réaction à certain bruit spécifique et hélas parfois courant.
Certains bruits qualifiables d'agaçant sont dans ce cas pathologique et proche de la névrose obsessionnelle.
De la même façon que je l'ai dit dans l'article sur les phobies, inutile de se dire misophone parce qu'on trouve agaçant ces bruits. Ça discrédite ceux qui ont vraiment le problème. Les pathologies mentales ce n'est pas vraiment cool.
(désolé au passage de pourrir l’ambiance :) )