N’oubliez pas de lire le colophon

Dans le domaine de l’édition, un colophon est une brève déclaration contenant des informations sur la publication d’un livre, telles que les  » mentions légales  » (le lieu de publication, l’éditeur et la date de publication). L’existence de colophons remonterait à l’Antiquité.

Un colophon peut inclure le logo d’un imprimeur ou d’un éditeur. Les colophons sont traditionnellement imprimés à la fin des livres, mais il arrive que les mêmes informations apparaissent ailleurs (on parle alors encore de colophon) et de nombreux livres modernes (postérieurs à 1800) portent ces informations sur la page de titre ou au verso de la feuille de titre, qui est parfois appelée page de biblio ou (lorsqu’elle contient des données sur le droit d’auteur) page de copyright. Le terme colophon dérive du latin tardif colophōn, du grec κολοφών (signifiant « sommet » ou « touche finale »).

Les colophons peuvent être classés en quatre catégories :

  • Colophons assertifs : Il s’agit des colophons qui fournissent des informations contextuelles sur le scribe et le manuscrit.
  • Colophons expressifs : Ces colophons expriment les sentiments et les souhaits du scribe.
  • Colophons directifs : Ils incitent le lecteur à faire quelque chose
  • Colophons déclaratifs : Il s’agit de faire quelque chose avec le lecteur

Le terme s’applique également aux inscriptions sur tablettes d’argile apposées par un scribe à la fin d’un texte originaire du Proche-Orient ancien.  Le colophon contenait généralement des informations relatives au texte, telles que la ou les personnes associées (par exemple, le scribe, le propriétaire ou le commanditaire de la tablette), le contenu littéraire (par exemple, un titre, des « accroches » (phrases répétées) ou le nombre de lignes), ainsi que l’occasion ou le but de l’écriture. Les colophons et les phrases d’accroche aidaient le lecteur à organiser et à identifier les différentes tablettes, et à conserver les tablettes apparentées ensemble. La position des colophons sur les tablettes anciennes est comparable à celle d’une ligne de signature à l’époque moderne. D’un point de vue bibliographique, cependant, ils ressemblent davantage à la page d’impression d’un livre moderne.

Il ne faut pas confondre le colophon et l’ex-libris !


 

A propos de l'auteur

Axelle Rousse_Redacxelle

Femme fatale aux courbes si parfaites qu’indicibles, je reste au foyer pour éviter les paparazzi et mener une vie tranquille loin des projecteurs. J’en profite pour cultiver mes neurones et m’intéresser à tout et n’importe quoi. Mes madeleines préférées sont la grammaire française, la littérature, la musique savante et la pédagogie.

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